Effets du confinement sur les Profils de Puissance Record (PPR)

La reprise « théorique » des entraînements en extérieur approche à grand pas, il va donc falloir travailler les points qui n’auront pas pu être sollicités pendant cette période de confinement. Avec les séances Zwift et les courses comme les Routes de Zwift, nous n’avons pas eu le choix de sortir les watts pour performer ! Mais quelles parties du Profil Puissance Record [PPR] ont été approchées ?

Les efforts courts délaissés ?

Globalement, les efforts assez courts sur home-trainer sont assez loin de ceux réalisés en extérieur, on sait qu’il est difficile de sortir beaucoup de watts sur les trainers: montée en température rapide (même avec l’utilisation d’un ventilateur), manque d’habitude même si au bout d’un mois et demi on s’y fait, …
De plus, réaliser des gros sprints sur HT peut s’avérer compliquer…
On note régulièrement une différence de 10/15% entre PMA terrain et PMA sur home-trainer.. Les efforts du type 30/30 peuvent se réaliser correctement, en revanche les efforts long de maintient peuvent s’avérer compliquer surtout avec le mode ERG activé (j’en ai fait les frais…), l’acide lactique peut très vite arriver dans les jambes …

De nouveaux records sur des durées plus longues ?

Pour plusieurs coureurs, j’ai remarqué que des records du PPR ont évolués sur certaines durées: 30 minutes – 45 minutes – 1H.

Comparaison PPR Janvier – Février et Avril

La principale raison : sur la route il est compliqué de se mettre 30/45 minutes à fond. Pourquoi ? La circulation, le profil, vent, etc. Sur HT lors des courses ou contre-la-montre, on se prête au jeu… Ce constat ne serait surement pas valable pour les cyclistes habitant en montagne, avec les différents cols ils peuvent réaliser de belles performances sur cette partie du PPR.

Comparaison PPR Janvier – Février et Avril

Grâce à la collecte des données via Nolio et des analyses, j’ai déjà en tête les perspectives de travail à réaliser lors de la reprise sur route.

Laisser un commentaire