Après les articles sur le profil de puissance et les zones d’entraînement il est temps de traiter la thématique de l’individualisation de l’entraînement. Ce terme est important à mes yeux car il ne faut pas oublier que l’humain est au centre.
Comme nous avons pu le voir, chaque cycliste possède un profil de puissance record, mais aussi des zones entraînements qui lui sont propres. Ces éléments vont rentrer dans la partie physiologie (le moteur du sportif), d’autres facteurs vont influencer la performance : la biomécanique (cadence de pédalage, poids/puissance, …) , la psychologie (tolérance à la douleurs, confiance en soi, motivation, tactique, …) et la morphologie (taille, poids, masse grasse, …). L’ensemble de ces données nous montrent que le sportif est complexe mais aussi différent. Il est donc important de s’adapter à chaque personne.

L’infographie ci-dessus nous montre les exigences de la performance en cyclisme.

Lors de la planification des entraînements, plusieurs éléments vont venir influencer l’organisation de la semaine : la charge d’entraînement (propre à chacun, obtenue grâce à notre plateforme Velobook), les zones, la météo, le retour par rapport à la semaine précédente ainsi que le cycle dans lequel nous nous situons. Je suis donc obligé de m’adapter aux coureurs car ils n’ont pas tous le même objectif dans la saison. Chaque programme est construit de manière individuelle en adaptant le volume et les intensités. Ainsi pour construire une performance, chaque sportif emprunte un chemin différent. Il n’existe donc pas de chemin unique.

Ce principe d’individualisation est présent au quotidien, pour un même exercice, deux coureurs n’auront la même charge d’entraînement. Sur une semaine, le décalage peut être important entre charge prévue et charge réalisée.  La programmation est donc une activité en constante évolution.

Les programmes que l’on peut trouver dans les magasines peuvent fonctionner sur certaines personnes mais pas toutes, car de nombreux paramètres ne sont pas pris en compte…