Depuis quelques années, à quelques jours du départ du Tour de France, un séminaire regroupant entraîneurs, chercheurs et scientifiques est organisé : Congrès Science & Cycling. Plusieurs présentations sont organisées, avec différentes thématique: performance, entraînement, altitude… Parallèlement les organisateurs ont aussi mis en place une revue scientifique : Journal of Science & Cycling.
Deux chercheurs/entraîneurs (Marius Pujol et Raphael Faiss) ont publié une étude scientifique ( A single field test evaluation for the assessment of the Record Power Profile in cycling ) la mise en place d’une sortie testing pour évaluer le Profil de Puissance.
Ils ont ainsi comparé les données de 8 athlètes élites. Après avoir suivi les athlètes pendant une certaine période afin d’avoir un PPR valide, ils ont mis en place la sortie testing avec différentes évaluations : 5sec, 15sec, 30sec, 5min et 20min.
Les cyclistes devaient donc réaliser 5 efforts maximaux au cours d’une même sortie. Entre chaque effort ils pouvaient prendre le temps qu’ils souhaitaient pour récupérer.
Les auteurs ont trouvé des corrélations entre le test, le PPR entraînement et le PPR compétition.
De mon point de vue, pour que ce type de session soit valide il faut que le coureur soit en condition de manière à pouvoir enchainer les efforts. L’aspect motivation est aussi à prendre en compte: il faut avoir envie d’enchaîner les efforts maximaux et être prêt à se faire mal.
Le gros avantage est d’avoir une bonne partie du PPR en une seule session, ce qui peut être utile lors d’une nouvelle collaboration ou pour faire un point .
Le lien de l’étude : https://www.jsc-journal.com/index.php/JSC/article/view/558