Dans un précédent article, je vous ai parlé de l’utilisation du lactate pour déterminer les seuils physiologiques. Un test sur terrain ou home-trainer avec des paliers longs et une incrémentation cohérente permet de suivre l’évolution de la lactatemie et d’en déduire le premier et second seuil.
Ce type de test permet dans un premier temps d’adapter les zones d’entraînement pour être en concordance avec le fonctionnement physiologique du corps humain. Les zones sont individualisées en fonction de la réponse physiologique du cycliste.
Et dans un second temps, ce testing permet de comparer et quantifier une progression suite à un cycle d’entraînement.
L’exemple ci-dessous est un jeune que j’avais testé en octobre 2022. Cinq mois après j’ai eu l’occasion de le tester de nouveau. Protocoles et paliers globalement identiques (en watts/kg, n’ayant pas accès à ces watts d’entraînements et compétitions).
On peut constater que les courbes suivent la même tendance… Si on s’intéresse uniquement à la perception de l’effort (courbes en pointillés – RPE), on peut remarquer que l’effort lui semble plus difficile au-delà de 250W en Mars que en octobre…
Après détermination des seuils, la conclusion confirme le visuel : il n’y a pas eu de progression entre Octobre & Mars.
L’échange avec son entraineur est important pour comprendre comment il calibre les zones d’entraînements et les ré-ajuster afin de faire progresser ce petit jeune.
Si vous souhaitez réaliser un test lactate vous pouvez me contacter.
Si vous voulez approfondir le lactate, vous pouvez retrouver la formation Cyclisme-Performance ➡️ Lactate Testing : la méthode complète
⬇️ Retrouvez-moi sur les réseaux sociaux ⬇️