Quand un athlète me contacte pour la première fois, les questions qui reviennent souvent sont :
« Quelle est ta méthode ? » et « Comment tu fonctionnes ? »

Et ces questions sont parfaitement légitimes : s’engager dans un suivi, c’est débuter une collaboration humaine et technique. Il est donc normal de vouloir adhérer à la manière de travailler de son coach.

À travers cet article, j’ai envie de poser les bases de ma philosophie d’entraîneur.
Je n’ai pas de méthode figée, ni de formule magique. Plutôt une manière de voir les choses, une ligne directrice qui me guide au quotidien dans mes décisions d’entraînement.

Mon rôle, ce n’est pas juste d’envoyer un programme

Écrire un plan d’entraînement hebdomadaire, c’est (presque) la partie facile.
Mon vrai métier, c’est :

• de guider l’athlète dans la bonne direction,
• d’ajuster le programme en fonction du contexte (fatigue, emploi du temps, météo, forme du moment…),
• et surtout, de comprendre la personne en face de moi, pour proposer un contenu cohérent, individualisé, pertinent.

Je ne propose ni plans tout faits, ni recettes miracles. Mon objectif est de construire avec chaque athlète un programme qui lui ressemble, qui évolue avec lui, et qui tient compte de sa réalité.

Ma vision du coaching repose sur quelques principes simples :

Une collaboration avant tout 🤝

C’est pour moi le cœur du suivi. Je travaille pour aider l’athlète à progresser, à atteindre ses objectifs dans les meilleures conditions.
Mais je ne peux pas tout faire tout seul. Les retours, l’implication, la transparence sont des clés indispensables.
Un athlète impliqué dans son projet progressera bien plus qu’un athlète “passif”.

Une communication constante 💬

Cela découle naturellement du point précédent. Comme je le dis souvent :

« Je n’ai pas encore de puces dans vos jambes pour savoir comment vous avez vécu la séance… »

Les échanges peuvent se faire de plusieurs façons : WhatsApp (textes ou vocaux), commentaires sur Nolio, Instagram, appels programmés. Je reste très flexible

Une vision long terme 📅

Les effets d’un bon entraînement ne se voient pas en quelques jours. Il faut savoir où l’on va, et d’où l’on vient. La patience, la régularité et l’adaptabilité sont bien plus puissantes que l’empilement de grosses semaines d’entraînement.

Une approche fondée sur les connaissances 📚

Je m’appuie sur la littérature scientifique (charge, intensité, modélisation…) tout en gardant du recul.
Les études sont une source précieuse pour guider la réflexion, mais elles ne remplacent jamais le contexte individuel de l’athlète.
Dans cette logique, j’ai co-fondé Cyclisme Performance Académie, un projet dont l’objectif est justement de vulgariser les connaissances scientifiques autour de l’entraînement, de les rendre accessibles et applicables pour les entraîneurs comme pour les cyclistes.
C’est une manière de rester à jour, de questionner nos pratiques, et de continuer à apprendre, toujours avec sens critique.

Charge maximale ≠ charge optimale ⚖️

Mettre beaucoup d’entraînement, c’est facile. Le vrai enjeu, c’est de trouver le bon dosage : celui que l’athlète peut assimiler, qui stimule sans cramer. Et ce dosage se trouve grâce à l’écoute, au suivi et à l’expérience.

Concrètement, comment ça se passe ?

Le suivi est (presque) quotidien – même si je ne suis pas connecté 24h/24 sur Nolio 😅.
Cette régularité me permet de réagir vite et d’ajuster le programme en fonction de ce qui se passe : maladie, météo pourrie, surcharge pro, fatigue, ou au contraire… super forme !

J’utilise plusieurs outils clés :

• Nolio, pour centraliser toutes les infos et données,
• La perception de l’effort (RPE), pour comprendre la charge réelle vécue par l’athlète,
• La puissance, pour objectiver les zones, suivre les progrès, ajuster les intensités (via des tests ou la Puissance Critique Dynamique).

Et en face, l’athlète ?

Ce n’est pas un robot.
Quand j’écris une séance, je donne un cadre, une structure, des repères de durée ou d’intensité.
Mais l’athlète doit adapter selon son terrain, ses sensations, sa journée.
Et surtout, ne pas culpabiliser s’il n’a pas pu faire la séance à 100 %. Mieux vaut ajuster intelligemment que forcer inutilement.
Ce qui compte, c’est de me faire un retour : même bref. C’est grâce à ça qu’on ajuste ensemble la suite du programme.

En résumé 🎯

Je ne propose pas un suivi miracle.
Je propose une collaboration active, où chacun a son rôle : de mon côté, guider, ajuster, structurer ; de celui de l’athlète, communiquer, s’entraîner et progresser. Ensemble, nous construisons un programme réellement adapté à son profil, à son rythme et à sa réalité.

Pour que cette collaboration soit vraiment efficace, il faut :

• de l’implication,
• de la communication,
• et une bonne dose d’honnêteté (dans les deux sens).

     📩 Tu souhaites collaborer avec moi ou simplement me poser une question ?
Tu peux me contacter ici : https://mf-sports.fr/contact/
Mon suivi : https://mf-sports.fr/coaching/